Poursuivre ses rêves : le parcours d’une mère pour devenir gendarme

Coquitlam

2024-05-09 13:16 HAP

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En l’honneur de la fête des Mères, le Détachement de la GRC de Coquitlam met en lumière la gendarme Chantal Mitchell, qui a suivi la formation à la l’École de la GRC alors qu’elle avait trois jeunes enfants à la maison. Cette année marque également le 50e anniversaire de l’arrivée des policières à la GRC. La GRC de Coquitlam diffusera les histoires de certaines femmes qui travaillent dans nos collectivités.

Consultez nos précédents communiqués :

Le 16 septembre 1974, 32 femmes de partout au Canada ont prêté serment pour devenir policières au sein de la Gendarmerie royale du Canada. Elles ont commencé leur formation les 18 et 19 septembre. Depuis, des milliers de femmes ont suivi leurs traces, contribuant ainsi à faire de la GRC ce qu’elle est aujourd’hui.

Le parcours d’une mère pour devenir gendarme

Tous les agents de la GRC commencent leur carrière par une formation à l’École de la GRC à Regina, en Saskatchewan. La vie à l’École de la GRC est une expérience unique de la GRC au cours de laquelle les cadets passent 26 semaines à apprendre et à vivre ensemble en tant que troupe. Pendant cette période, les cadets acquièrent les compétences nécessaires à l’exercice des fonctions de policier de première ligne à l’échelle du Canada.

« Mon expérience à l’École de la GRC a été différente de celle de la plupart des autres membres de ma troupe, car j’étais âgée de 40 ans et j’avais trois jeunes enfants à la maison, déclare la gendarme Chantal Mitchell. La plupart des membres de ma troupe étaient plus jeunes que moi et n’avaient pas les mêmes responsabilités familiales. Cet écart a ajouté une pression supplémentaire à mon expérience de formation. »

Photo de la cadette Mitchell qui sourit en saluant son instructeur d’exercice.

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La gendarme Chantal Mitchell a présenté sa candidature pour la première fois à la GRC au début de sa vingtaine, mais sa candidature a été rejetée.

« J’ai toujours eu envie d’aider les gens, indique la gendarme Mitchell. Je me disais que j’aurais une plus grande influence en tant que policière. »

À la suite du rejet de sa candidature, elle est devenue instructrice de conditionnement physique, s’est mariée et a eu trois enfants.

« J’ai toujours eu à l’esprit l’idée de présenter à nouveau ma candidature à la GRC, mais les événements continuaient de survenir dans ma vie, ajoute la gendarme Mitchell. À l’âge de 38 ans, j’ai présenté ma candidature à nouveau, avec le soutien de ma famille, et j’ai terminé la formation à 40 ans. Lors de ma formation, je pensais constamment à ma famille. Je ne raconterai pas de mensonge – c’était vraiment difficile. Le temps passé loin de mes enfants m’a beaucoup affecté. »

La gendarme Mitchell vêtue de son uniforme de la GRC se tient debout avec ses trois enfants.

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La gendarme Mitchell a laissé ses trois enfants, âgés de 2, 4 et 6 ans à l’époque, à la maison avec son mari et ses parents pendant qu’elle suivait sa formation. Bien que sa famille l’ait motivée à réussir à l’École de la GRC, elle lui a aussi rendu la tâche difficile.

« La formation à l’École de la GRC n’a pas été facile pour moi, mais j’ai continué de travailler et de m’entraîner autant que possible. Je faisais déjà beaucoup de sacrifices pour être là. Je ne pouvais donc pas me permettre d’échouer, indique la gendarme Mitchell. Je parlais à ma famille au téléphone. Je suis rentrée chez moi pendant une brève période à Noël, mais il a été encore plus difficile de les quitter après cette visite. Ils me manquaient et je leur manquais aussi, mais je savais que je pouvais leur apporter davantage en tant que policière qu’en tant qu’instructrice de conditionnement physique. »

La gendarme Chantal Mitchell sourit dans l’église de l’École de la GRC à l’occasion de la remise de son diplôme.

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« Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, j’étais tellement fière de ce que j’avais accompli. Toute ma famille est venue. Mes enfants étaient très excités de me voir en gendarme. C’était un moment très spécial », ajoute la gendarme Mitchell.

Après avoir obtenu son diplôme, la gendarme Mitchell a été affectée à la GRC de Coquitlam, où elle a commencé sa carrière dans les services de police de première ligne. En 2017, elle a été transférée à la Section des jeunes, où elle est actuellement affectée.

« Une fois mon diplôme obtenu, le vrai travail a commencé. J’avais l’habitude de faire des heures irrégulières en tant qu’instructrice de conditionnement physique, mais le travail par quarts a été difficile avec de jeunes enfants. Parfois, je rentrais d’un quart de nuit juste à temps pour préparer les enfants à aller à l’école. C’était mouvementé », affirme la gendarme Mitchell.

Elle dit que ses enfants ont peu de souvenirs du temps qu’elle a passé à l’École de la GRC.

« Mes deux plus jeunes ne s’en souviennent pas vraiment, mais mon aîné se souvient de la fois où maman a été absente pendant un certain temps, indique la gendarme Mitchell. Mes enfants sont toutefois vraiment fiers de leur maman maintenant. Ils disent souvent aux gens : Vous voyez cette petite dame? Elle est policière. »

Les enfants de la gendarme Mitchell sont aujourd’hui âgés de 14, 18 et 19 ans. Lorsqu’on demande s’ils envisageaient de suivre les traces de leur mère, la gendarme Mitchell répond : « Je les soutiendrais pleinement. C’est un excellent choix de carrière. Ma fille envisage déjà de devenir policière ».

Pour trouver un événement de recrutement près de chez vous, visitez le site Web suivant : Activités de recrutement.

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Cap. Alexa Hodgins
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