Célébrons le 50e anniversaire de l’arrivée des femmes à la GRC avec la sergente Kerry Williams

Kelowna

2024-10-09 12:14 HAP

L’inspiration pour une carrière a de nombreuses sources et, pour la sergente Kerry Williams, elle est venue d’une visite à la bibliothèque à l’âge de 11 ans.

Étant donné que sa mère était enseignante, Kerry s’est vu transmettre très tôt la passion d’aider les gens, après avoir vu sa mère aider les étudiants dans leurs études. Une visite à la bibliothèque était assez courante pour Kerry et, à l’âge de 11 ans, elle a trouvé un livre sur la police qui a ensuite suscité son intérêt.

Elle a pris une voie détournée pour devenir policière, en faisant d’abord carrière comme ambulancière paramédicale pour BC Ambulance. Elle a éventuellement suivi une formation à la Division Dépôt de la GRC à Regina et est devenue policière, réalisant son rêve d’enfance à la suite de sa visite à la bibliothèque.

Quelles sont vos plus grandes réussites en tant que membre de la GRC?

J’ai eu l’honneur d’être sélectionnée pour rejoindre la Mission de la police canadienne en Ukraine (MPCU) en 2017, où j’ai vécu et travaillé pendant plus d’un an, assumant le rôle de sous officière de direction du commandant du contingent. Les expériences, les personnes et l’apprentissage du fonctionnement dans un environnement étranger (et une langue étrangère) ont été difficiles, mais très enrichissantes. La partie la plus intéressante a été d’apprendre à faire des opérations bancaires en ligne pour le contingent, le tout en ukrainien.

Pendant mon séjour, j’ai eu l’honneur de participer au lancement de l’Association ukrainienne des femmes dans les forces de l’ordre. J’ai été touchée par les femmes qui ont réussi à devenir policières dans ce pays, malgré les défis auxquels elles ont été confrontées.

Devenir instructrice du maniement des armes à feu à la GRC a été une autre grande réalisation dans ma carrière. Le cours n’est pas facile et il n’y a encore que quelques femmes qui occupent ce rôle.

Qu’est-ce qui vous motive à continuer à servir dans le domaine de l’application de la loi?

Plusieurs facteurs continuent de me motiver. D’abord et avant tout, ce sont les équipes de la GRC avec lesquelles je travaille actuellement qui font de mon travail ce qu’il est. Je suis extrêmement fière d’appartenir à notre Force policière nationale et des possibilités qu’elle offre, ce qui me permet d’apporter des changements positifs dans le rôle que j’occupe.

Par ailleurs, l’attrait de la prochaine aventure ne cesse d’attiser la flamme en moi. J’ai pris un engagement envers la population lorsque je suis devenue policière et j’ai bien l’intention de le respecter.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui envisagent de faire carrière à la GRC?

Vous devez absolument avoir un esprit aventureux et essayer tout ce que vous pouvez essayer. Il y a tellement de possibilités au sein de la GRC si vous travaillez fort et que vous avez un esprit d’équipe. Oui, le travail est difficile et n’est pas pour les âmes sensibles, mais il n’y a pas deux journées pareilles et vous pouvez vous attendre à l’inattendu.

Il faut savoir faire preuve de compassion et ne jamais perdre son intégrité, son dévouement, son leadership, sa confiance en soi, son humilité et sa force de caractère.

Renseignez-vous sur le travail des policiers, recherchez des femmes policières et interrogez-les sur leurs expériences. Puis, sautez à pieds joints dans l’aventure!

Célébrer l’histoire et inspirer l’avenir

La célébration par le Détachement de la GRC de Kelowna du 50e anniversaire de la présence des femmes dans la GRC vise à rendre hommage aux femmes pionnières qui façonnent notre communauté grâce à leur dévouement et leur service.

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