Célébrons le 50e anniversaire des premières policières à la GRC avec la sergente Judith Bertrand

Kelowna

2024-09-18 09:42 HAP

C’est en assistant à des cérémonies du jour du Souvenir dans sa jeunesse, alors qu’elle vivait en Europe, que la sergente Judith Bertrand a su qu’une carrière à la GRC l’attendait.

Née et élevée au Québec, la sergente Bertrand est la fille d’un militaire canadien. Comme son père était affecté en Europe, elle a fréquenté l’école primaire en Allemagne et en Belgique. En tant que fière Canadienne, Judith assistait à la cérémonie annuelle du jour du Souvenir dans ces pays, à laquelle participaient également des membres de la GRC en tunique rouge. Elle a tout de suite su qu’elle voulait faire partie de l’équipe de la GRC. Lorsque sa famille est revenue au Canada, Judith avait l’âge d’aller à l’université. Elle a suivi des études postsecondaires avant d’entrer à la Division Dépôt de la GRC.

Quelles sont certaines de vos plus grandes réalisations en tant que membre de la GRC?

Il y a deux ans, j’ai réalisé l’un de mes objectifs, qui était de partir en déploiement à l’étranger pendant un an pour le compte des Nations Unies. J’ai été envoyée au Congo, où j’ai travaillé en tant que spécialiste en matière d’agressions sexuelles. J’ai aussi travaillé à titre d’enquêtrice sur les homicides ici, à Kelowna, dans le cadre de quelques affaires très médiatisées. J’ai obtenu de très bons résultats; nous avons rapidement mis la main sur le suspect.

J’ai eu la chance de pouvoir accomplir beaucoup de choses à la GRC dont je suis très fière. Lors de la conférence du G7, j’ai accueilli des participants étrangers dans ma tunique rouge. J’ai aussi eu la chance d’assister à une conférence internationale des femmes, à laquelle ont participé des centaines de policières des quatre coins du monde. Enfin, j’ai reçu mon accréditation comme chef d’équipe à titre de caporale, ce qui a été une grande réalisation pour moi.

Qu’est-ce qui vous motive à continuer de servir dans la police?

Je suis très fière d’être membre de la GRC, j’ai encore beaucoup d’énergie et je veux encore contribuer à changer les choses. À mon avis, la GRC continue de moderniser sa façon de penser. J’ai le sentiment d’avoir participé à cette évolution et je suis impatiente de voir ce que l’avenir nous réserve. J’estime aussi qu’il est de mon devoir d’encadrer et d’accompagner les nouvelles policières qui commencent à porter l’uniforme. Au début de ma carrière, j’avais besoin d’un leadership féminin, alors je veux être là pour ces femmes pendant que j’occupe ce poste, que je ne tiens pas pour acquis.

Quels conseils donneriez-vous à une jeune femme qui envisage de se joindre à la GRC?

Soyez positive et entourez-vous de personnes qui le sont aussi, car toutes les affectations ne sont pas parfaites. Vous rencontrerez des obstacles en cours de route, mais il faut rester optimiste et contribuer à améliorer les choses. La GRC est en train de changer et vous participerez à ce changement. C’est formidable!

Judith est membre de la GRC depuis près de 28 ans et elle a encore beaucoup à donner. Elle a eu le privilège de servir dans trois districts différents en Colombie-Britannique, ce qui lui a permis d’acquérir une bonne compréhension des services de police. Elle a travaillé dans le Lower Mainland et dans la région du Nord et sert maintenant dans l’Okanagan-Centre. Elle est aujourd’hui sergente et travaille aux côtés d’une équipe formidable au sein de la veille 1.

Photo de la sergente Judith Bertrand